Sur mes lecture (15)

    La lecture du second tome de La Cité des Ténèbres est totalement jouissive, encore meilleure que le premier tome. Cette saga est en train de devenir un véritable coup de cœur. Les dialogues sont toujours aussi cinglants et humains, les personnages sont de plus en plus singuliers, et l'intrigue se corse et s'affine. Bref, j'ai déjà acheté le troisième tome pour le dévorer dans les jours qui vont venir, si ça se trouve, il sera lu la semaine prochaine et je commencerai la seconde trilogie (avant de m'attaquer aux Origines).

    En tout cas, depuis plus d'une semaine que je suis absorbée dans cette histoire, j'accepte enfin le choix du casting pour le film (sinon, je n'aurais pas mis l'image ci-contre). Au début, la plupart des acteurs me rebutaient un peu, je ne me les imaginais pas du tout comme ça, surtout pour Jace et Simon. Seul Alec passait parfaitement bien (personnage qui mobilise de plus en plus mon attention). Désormais, je ne mets plus en doute les compétences de l'adaptation et des acteurs, je mise gros sur ce projet, mon futur en dépend : tout comme j'ai eu Harry Potter pour m'accompagner de mes dix ans à mes 21 ans, j'espère avoir The Mortal Instruments de mes 22 ans à mes... 30 ans (?!). Il y a tellement de livres qui sont sortis et prévus que j'espère les voir tous être adaptés au cinéma. Même si, pour l'heure, c'est un rêve éveillé.

    On me reproche parfois d'être trop impliquée dans les choses que j'aime, surtout celles qui n'ont pas "d'intérêts" pour mes études, mais cette saga, j'ai l'impression qu'elle commence à s'encrer en moi et à prendre sens. Elle exprime tant d'émotions qui me submergent depuis quelques mois... C'est un soulagement de la lire et de sentir mes propres conflits s'inscrire en elle. Je me sens moins seule, moins désemparée avec cette saga. Je m'y implique parce que j'ai besoin de m'impliquer dans quelque chose en ce moment. La réalité ne me plaît pas beaucoup et j'ai envie de m'en échapper sans pour autant devoir créer, parce que si c'est moi qui créé, ça me donne l'impression d'être réellement seule dans cette situation (alors que c'est impossible). Du coup, lire ce que j'ai besoin d'exprimer, ça m'apaise. Et non, je ne souffre pas d'un syndrome de bovarysme aiguë, je veux juste m'éloigner temporairement du monde réel pour mieux lui faire face plus tard.

    J'ai un peu la flemme de réfléchir sur le roman ce soir, j'ai juste envie de m'y plonger et de me vider la tête. Et puis, il me reste encore la troisième partie et la conclusion de mon dossier à faire en littérature & cinéma. Il faut que je rende cette chose demain matin et je vois déjà le mot "sur-interprétation" s'inscrire en rouge à côté de plusieurs de mes paragraphes. Mais tant pis !