samedi 18 août 2012

Notre-Dame de Reims


    Depuis hier, Matilda est arrivée à Reims, et malgré la chaleur, nous avons lutté pour visiter ma ville chérie. Entre découverte du centre, visite de la cathédrale et du Palais du Tau, nous étions bien occupées. Aujourd'hui devait être réservé au musée des Beaux-Arts, mais avec la chaleur meurtrière de la journée, l'ombre et la fraicheur de la maison ont gagnés sur les tableaux de Corot !
    Mais entrons dans le vif du sujet : la cathédrale de Reims (ou Notre-Dame de Reims) est l'une des plus belles de France (du monde ? ahah ! Je suis chauvine...), elle fait dans les environs de 87m de haut (jusqu'au clocher) et 149m de long. L'an dernier, la ville a fêté les 800 ans de la cathédrale et nous avons donc eu le droit à un spectacle sons et lumières, et je peux vous garantir que pour l'avoir vu deux fois, ça vaut la peine de se déplacer à Reims. Ils mettent en scène, sur la façade de la cathédrale, plusieurs moments clés de sa construction : on voit d'abord les plans au compas qui se dessinent, puis par la suite une animation nous montre des gens en train de la construire, et au fur et à mesure on peut voir à quoi ressemblait la cathédrale lorsqu'elle était colorée, on a aussi une sorte de rétrospective des sacres qui ont eu lieu ici (la plupart des rois sont venus à Reims). Et, pour reprendre les mots d'une amie qui a vu ce spectacle l'an dernier, c'est carrément "sexy".
    La chance de cet été, c'est que le spectacle continue. Normalement, cela ne devait durer que quelques mois, mais ils ont reprogrammé tout ça et du coup, je compte y retourner (avec Matilda, la chanceuse).

    Si vous voulez en savoir plus sur la cathédrale de Reims, je trouve que la page de wikipedia est plutôt complète : donc cliquez [ICI]. Et vous aurez le plaisir de constater qu'il n'y a pas seulement Charles X qui est venu faire son sacre à Reims, mais une grande quantité de rois avant lui.

    Au Palais du Tau, qui se trouve à la gauche de la cathédrale, on peut voir tous les trésors du monument. Dès qu'on y entre, on peut d'ailleurs se rendre compte que la statue au-dessus de la rosace centrale est une reconstitution et que celle d'origine a été placée dans le musée. 
    En fait, la cathédrale de Reims a été bombardée à plusieurs reprises en 1914 et la même année, un incendie l'a totalement dévastée ainsi que le Palais du Tau. Dans ce-dernier, on peut y voir plusieurs photos du désastre et je ne pensais pas qu'elle avait été à ce point détruite. A part les deux tours, plus rien n'était là, tout était dévasté. Bref, pour une rémoise comme moi, ça a été assez douloureux de m'en rendre compte. Je la connais depuis ma naissance, j'y suis allée des milliers de fois, mais jamais je ne me suis intéressée à son histoire, et même si ma grand-mère m'avait expliqué que la cathédrale avait très mal vécu la guerre, je ne pensais pas que c'était à ce point. 
    Quelque part, je suis une rémoise qui a vécu dans son petit confort : je l'ai toujours vu telle que sur la photo ci-contre (du 17/08/12) et je n'ai jamais pensé au passé, à tout ce qui s'était produit. Tout cela est tellement lointain qu'on a tendance à l'oublier ou qu'on ne se rend pas compte qu'elle a traversé 800 années, qu'elle a connu la Révolution et qu'elle a failli prendre très très cher à ce moment-là. Qu'ensuite, malgré l'intérêt qu'on lui portait, la guerre 14-18 l'a bombardée... etc. En fait, cette cathédrale est témoin de l'Histoire en elle-même, ce qui en fait un monument d'autant plus grand et incroyable.

    Le tableau que vous pouvez voir ici représente Henri Deneux qui a dirigé la restauration de la cathédrale après la Première Guerre Mondiale. Les travaux sont toujours en cours. Et je confirme, ils ont refait le parvis il y a quelques temps, et la cathédrale est de plus en plus "blanche" au fur et à mesure que le temps passe, cependant, je crois que la ville manque de moyen, mais c'est une autre histoire (quand on voit les conneries dépensières qui ont été faites).
    Donc cet homme est le sauveur de la cathédrale de Reims telle qu'on la connait aujourd'hui. Sans lui, elle ne retrouverait pas peu à peu la santé et n'attirerait peut-être pas autant de touristes à Reims (je considère Matilda comme une touriste, mwaha !). Même si la cathédrale n'est pas le seul lieu touriste de la ville, il reste le plus important, mais nous avons aussi la Basilique Saint-Remi, le musée qui va avec, il y a le musée de la Reddition (à côté de mon ancien lycée... ou plutôt, dedans, et vous devez le savoir, c'est le lieu qui a mis fin à la Seconde Guerre Mondiale), ou encore le Fort de la Pompelle (à la sortie de Reims, quand on prend la direction de Châlons-en-Champagne sur la Nationale) ainsi que la Chapelle Foujita. 

    Pour reprendre sur le Palais du Tau, on peut donc y trouver beaucoup de trésors dont le manteau de sacre de Charles X ainsi que les habits du Dauphin... etc. On y voit aussi des fondations... etc. Et en ce moment même, il y a une "exposition" sur l'Ange au Sourire avec des milliers de cartes postales gratuites (j'en ai capturé une cinquantaine !), toutes nous montrent la statue ou la cathédrale telle qu'elle était à l'époque. Ce sont surtout de très vieilles photos ou vielles illustrations, mais ça vaut vraiment la peine de les prendre ! (oui, le côté gratuit inspire, mais pas seulement). Quoiqu'il en soit, cet Ange au Sourire est l'emblème de la ville de Reims, on peut le trouver sur les bouteilles de Champagne (le champagne, nous dominons ce domaine, y'a même Beyoncé et Jay-Z qui sont venus en acheter dans la montagne de Reims il y a quelques temps, et oui !).
    Vous pouvez admirer cette statue sur la photo ci-contre. Cela dit, il y en a deux d'anges comme celui-ci sur la cathédrale, mais l'autre n'a pas été restauré entièrement (je crois) et il lui manque une aile. Celui-ci est présent sur la plupart des cartes et des "goodies" rémois, donc je suppose que c'est l'ange "officiel".

    Sur ce, je pense avoir dit tout ce que j'avais à dire sur la cathédrale (même si ce n'était pas forcément passionnant). Je reviendrai sûrement pour parler du musée des Beaux-Arts que nous irons visiter demain matin, si j'arrive à me réveiller et si la chaleur n'est pas trop violente. Dans ce musée se trouve la plus grande collection de tableaux de Camille Corot après celle que l'on peut voir au Louvre. Et ça, c'est plutôt pas mal. Et si je ne m'abuse, on peut aussi y voir un ou des tableaux de Delacroix. A vérifier demain !

jeudi 16 août 2012

Nouvelle visite au Louvre


    Hier, j'ai eu l'occasion de retourner au Louvre avec ma frangine. C'était bon, ça faisait du bien, et j'ai adoré cette petite pause parisienne durant mes vacances à Reims. Le Louvre est sans doute l'endroit que je préfère à Paris. Je sais, beaucoup pourraient dire que c'est "banal", parce que ce musée est LE lieu touristique de la capitale. Ce n'est pas faux, même si, à mon avis, c'est surtout la salle où est exposée Mona Lisa qui est un lieu touristique... Lorsqu'on monte au deuxième étage, dans les peintures françaises (moyens et petits formats), allemandes, etc., il n'y a presque plus personne. Ce qui me choque. Dans cette partie du musée se cache aussi mon tableau favoris, il s'agit du "Jeune homme nu assis au bord de la mer" d'Hippolyte Flandrin. Je ne vais pas en parler plus que ça dans cet article, je pense que je lui accorderai un article total dans quelques temps, une fois que je serai plus sûre de moi pour parler des tableaux ! Mais tout cela pour dire qu'il n'y a que très peu de gens qui viennent se perdre dans les peintures du dernier étage. Après, je n'aime pas tout ce qui s'y trouve, il y a beaucoup de tableaux religieux et j'ai du mal avec cela... Je ne suis en rien religieuse et j'avoue que même dans l'art, je n'arrive pas tellement à être transportée. C'est assez dommage, peut-être que ça ira mieux dans le futur, mais je préfère largement des tableaux montrant des scènes antiques ou mythologiques. Là, par contre, je suis amoureuse (surtout lorsqu'il s'agit du mythe d'Adonis, ou encore celui d'Orphée).
    Quoiqu'il en soit, la surprise pour moi, hier, fut de découvrir que je m'en sortais de mieux en mieux dans ce musée. J'ai joué les "guides" toute la journée (d'ailleurs, mon beau-frère ne devait plus se souvenir de mon prénom à la fin de la journée car il m'appelait sans arrêt "GUIDE!"). Du coup, j'ai emmené ma soeur voir la plupart des oeuvres les plus "connues", comme "Mona Lisa" de de Vinci, "Les Noces de Cana" de Véronèze, "L'Enlèvement des Sabines" de David (ci-dessus), on est passé à la Galerie d'Apollon avec les couronnes de Louis XV et Charlemagne, on a aussi visité les antiquités grecs, et pour finir, l'Appartement de Napoléon III. Comme nous n'avions que trois heures pour faire le tour, j'ai essayé d'optimiser la visite et de me concentrer sur les "incontournables", bien que le Louvre soit un incontournable en lui-même. Du coup, je compte y retourner dès septembre quand je rentrerai sur la capitale. A mon avis, je camperai un certain temps dans la salle 63 au deuxième étage. 

   ♦ Quelques tableaux que j'aime beaucoup et que je compte retourner voir prochainement :

François Gérard, "Psyché et l'Amour".
Hier soir, j'ai lu que ce tableau n'était pas tellement apprécié, ce qui m'a choqué. Je ne comprends pas qu'on puisse dire de lui qu'il n'est qu'une expression pure d'un style ou qu'il soit juste bon esthétiquement. Honnêtement, je le trouve magnifique, peut-être pas aussi beau que la sculpture de Canova sur le même sujet, mais ce tableau est d'une finesse que je trouve incroyable. La position des corps, les gestes, la transparences des tissus... etc, tout cela me séduit. Je trouve ce tableau vivant, j'ai l'impression que si je me concentrais longtemps dessus, les personnages se mettraient à bouger.

Friedrich, "L'Arbre aux Corbeaux"
Depuis quelques temps, je découvre ce peintre et plus le temps passe, plus il me plaît. J'aime beaucoup l'ambiance de ses tableaux, ils ont quelque chose de fantastique. On a l'impression de voir des rêves et même si ce sont des paysages (pour la plupart), ils nous transportent dans un monde qui n'a rien de réel.

Camille Corot, "Souvenir de Mortefontaine"
C'est ma mère qui m'a fait connaître Corot il y a quelques années. Je n'étais pas du tout sensible à ce qu'il faisait, or, aujourd'hui, j'aime de plus en plus. Dans ce tableau-ci, je ressens un peu la même chose qu'avec les tableaux de Friedrich, c'est un sentiment très étrange, un peu comme lorsqu'on s'enfonce dans les bois et qu'on a l'impression d'être dans un autre monde.

    Article assez rapide pour parler de ma visite d'hier, mais comme je suis allée voir ce qui est le plus évident dans le musée, je n'ai pas grand chose à dire. J'ai hâte de retourner au Louvre en septembre, mais avant cela, Matilda vient quelques jours à Reims et je vais redécouvrir ma ville sous un autre angle que celui que la bière veut me donner (c'est-à-dire un angle flou).
    Donc pour les prochains jours : spectacle de la cathédrale (normal, 800 ans, ça se fête longtemps), visite de cette même cathédrale, puis Palais du Tau (sauf s'il est vraiment payant), Musée St Rémi, Basilique St Rémi, Musée des Beaux-Arts, Planétarium... etc. Il y a beaucoup de choses à voir sur Reims et j'ai hâte de le faire découvrir à Matilda et de le redécouvrir moi-même.

lundi 13 août 2012

Sur mes lectures (12)


16h10 ~ Reims

    Toujours plongée dans le premier tome d'A la Croisée des Mondes. Je dois dire que mon intérêt pour le roman ne diminue pas, au contraire, plus le temps passe, plus je veux connaître la suite. Je dis bien "connaître", parce que plus j'avance, plus je me rends compte que le film n'a rien à voir avec le roman. Des choses ont été simplifiées dans le film, mais à un point auquel je n'aurais pas cru si je ne l'avais pas découvert moi-même en lisant. Beaucoup de personnages n'agissent pas de la même façon que dans le roman, les éléments ne s'enchaînent pas de la même manière, certains "énormes" secrets de l'intrigue sont, en réalité, dévoilés dans les 100 premières pages, tandis que d'autres sont gardés. Bref, le film n'a rien à voir avec le roman et tant mieux pour moi ! 
    Cependant, je comprends désormais pourquoi beaucoup de personnes ont dénigré le film de Weitz... Ca me saute aux yeux à la lecture. Même si je ne cracherai sans doute pas sur la version cinématographique, j'avoue qu'une partie de l’œuvre semble vraiment transformée pour les besoins du film. Je ne sais pas si on peut réellement en vouloir à un réalisateur de changer autant de choses, il faut bien qu'ils adaptent le roman à un autre format et ce n'est pas quelque chose d'évident. Les besoins d'un film ne sont pas les mêmes que ceux d'un livre. On ne vit pas, ne ressent pas l'histoire de la même façon. Et pour toutes ces raisons, je ne peux pas critiquer avec haine le film d'A la Croisée des Mondes. Ce que je peux dire, c'est que le roman est une totale surprise pour moi et que j'aime bien m'y plonger (surtout quand j'ai l'impression que tout autour de moi se casse la gueule, c'est sécurisant un roman XD).

    Pour parler des personnages, pour le moment, on en croise beaucoup, et on a le temps de s'en faire une petite idée malgré tout. A la page où j'en suis, je n'ai pas vraiment de préférence, je ne me suis pas attachée à qui que ce soit. Peut-être que je suis trop grande pour apprécier Lyra, mais elle m'agace un peu en même temps qu'elle me fascine. Son caractère est fort, c'est une enfant déterminée, mais encore très enfant, justement (ahem... je sais, c'est de la littérature jeunesse, j'ai failli le lire dix ans plus tôt, quand j'étais au collège... peut-être que Lyra m'aurait plu à cette époque, mais aujourd'hui, j'ai plus de mal que d'ordinaire, je me sens plus proche des romans young adult). 
    Je ne sais pas comment Lyra évoluera par la suite, si en avançant dans l'histoire, on la voit grandir et devenir peu à peu une jeune fille, mais pour l'heure, les débuts sont difficiles pour moi. En fait, c'est plus son environnement qui m'intéresse, le monde que met peu à peu en place Pullman. Ca, c'est très passionnant. Après, j'avoue apprécier des personnages plus complexes comme Mme Coulter ou Lord Asriel ! Eux, je les aime bien, parce que j'ai le sentiment que tout n'est pas blanc ou noir dans leur comportement, mais qu'au contraire, ils sont en demi-teinte. Peut-être que je me trompe, les prochaines pages et les autres livres de la trilogie me le diront !

Indication sur ma lecture : je suis page 163

samedi 11 août 2012

Sur mes lectures (11)

16h08 ~ Reims
  
    J'ai commencé une nouvelle lecture cette semaine, il s'agit du premier tome d'A la Croisée des Mondes de Philip Pullman. Une amie voulait que je les lise depuis plusieurs mois et comme je me sentais d'humeur à me plonger dans cette aventure, je me suis enfin lancée. Pour le moment, je n'ai pas beaucoup avancée, mais globalement, j'aime déjà beaucoup. L'écriture est agréable, l'auteur met en place son univers avec beaucoup de détails et d'explications, sans jamais être ennuyeux ou compliqué. Au contraire, c'est très intéressant et réaliste. Et je trouve cela génial !
    Il y a quelques années, je m'étais achetée le film de Chris Weitz. Je me souviens l'avoir beaucoup aimé, même si, je pense que c'est aussi à cause de ce film que je ne me suis pas mise plus tôt à la lecture du roman. Je connais déjà l'intrigue, ou du moins, ses grandes lignes, et du coup, ça ne me motivait pas pour découvrir le livre. Et c'est bien dommage.
    Pour le moment, je ne me peux pas tellement me faire une opinion sur les personnages, ou sur l'univers qui se met en place, mais d'ores et déjà, je me rends compte que tout est différent du film, que des tas d'éléments ont été changés pour les besoins du scénario. Du coup, je n'ai pas tellement l'impression de lire quelque chose que j'ai vu, mais plutôt de découvrir un monde avec lequel j'ai été plus ou moins familiarisée et qui vaut vraiment la peine d'être visité.

Indication sur ma lecture : je suis page 60

lundi 9 juillet 2012

C'est lundi, que lisez-vous ? (4)


C'est lundi, que lisez-vous ?
 
Rendez-vous hebdomadaire instauré par Mallou et repris par Galleane

Ce que j'ai lu la semaine dernière :

  
  
  

Gros coup de coeur sur les premiers volumes de Switch Girl, et ça semble se poursuivre. Ce manga est une excellente découverte. Pour Tsubaki Love, j'aime beaucoup aussi ! C'est juste qu'entre temps, j'ai découvert Switch Girl et je m'y suis mise sans attendre !

Ce que je lis et compte lire cette semaine :

 

Sans surprise, je compte lire la suite de Switch Girl et Tsubaki Love, mais aussi découvrir ce le manga de Blue Exorcist que je dévore en anime ! Je suis complètement dingue de cette histoire. J'en parlerai prochainement sur mon autre blog.

En gros, comme j'avais prévenu dans mon dernier article, y'a une forte domination du manga chez moi en ce moment ! La Japan Expo d'hier n'ayant qu'accentué cela ! Bref, ça me fait du bien de me détendre le cerveau avec ces lectures. Mais prochainement, je reviendrai parler d'un "vrai" livre.

Petit info pour le blog : il n'y aura pas de bilan ce mois-ci pour deux raisons : d'une part, je n'ai pas tellement lu (si ce n'est des manga(s?)) ; et d'autre part, je n'aurai pas Internet pendant plusieurs jours, donc je ne pourrai pas écrire d'articles ni rattraper mon retard sur les autres blogs que je lis (ou veux lire !).

vendredi 6 juillet 2012

Sur mes lectures (10)


23h32 ~ Reims, meilleure ville du monde
 
    Je le reconnais, en ce moment, c'est la galère. Bientôt un mois que je suis en vacances et bientôt un mois que je n'ai pas le temps de poster sur mon petit blog ! J'ai peu de temps pour lire aussi, entre sorties, sorties et soirées, c'est assez difficile de trouver un moment de repos. Mais bon, je vais essayer d'être à nouveau active prochainement ! J'ai pas mal de lectures "obligatoires" à faire cet été (n'est-ce pas Cam ^^ ? (si tu passes par ici)) et j'ai aussi du boulot qui m'attend pour me préparer à ma L3 (parce que ouai, c'est officiel, j'ai validé ma L2 à la Sorbonne avec 12,44 de moyenne au second semestre !). Quoiqu'il en soit, en attendant que tout s'enchaîne, je lis... des manga !
    Dimanche, je serai à la Japan Expo pour la cinquième fois de ma vie (pas consécutive, je n'ai pas eu l'occasion d'aller à celle de 2011...) et cela m'a propulsé à nouveau dans l'univers japonais ! Ma soeur m'a prêté les 16 premiers tomes de
Switch Girl (et je suis déjà fan) ainsi que les 8 premiers volumes de Tsubaki Love (et c'est trop cool !). De mon côté, je découvre avec frénésie et plaisir l'animé et le manga de Blue Exorcist et je quiffe vraiment ma vie.

    Comme vous pouvez le constater, la qualité d'écriture de cet article est assez minable. Ca ressemble d'ailleurs à un article pour mes apartés alors qu'en vrai de chez vrai, je voulais parler de Switch Girl et en faire l'éloge (d'où le fait que ce billet soit tout de même un "sur mes lectures").
    En aout 2009, je me souviens que ma meilleure amie s'était achetée le tout premier volume. Ca ne me disait absolument rien. Je trouvais l'idée d'une fille qui passe en mode "on" et "off" peu séduisante... Pourtant, pourtant, pourtant, trois ans plus tard et de nombreux avis positifs écoutés, je me rends compte que ce manga est l'un des meilleurs shojo du moment ! Nika et Arata sont vraiment géniaux ! Le côté "sans gêne" du manga est un pur délice, rien n'est pris au sérieux, aucun personnage n'est énervant et surtout, la grosse prouesse à mes yeux, c'est l'héroïne (Nika) pleine de caractère que l'on retrouve : elle est drôle, déjantée, loin d'être naïve, touchante, bourrée de défauts que tout le monde a. Bref, on peut s'identifier à elle très facilement et j'avoue que cet aspect du manga m'a beaucoup plu ! De plus, Arata (le héros) est, lui aussi, assez atypique et ça le rend vraiment intéressant à la lecture (il n'est pas parfait, joue un peu le mec froid, mais n'est pas non plus une sorte de stéréotype du mec "beauté glacée" que l'on retrouve partout...). En fait, on sent que la mangaka (Natsumi Aida) est passionnée et sincère dans ce qu'elle fait, elle s'inspire de sa propre vie sans même se cacher et c'est ce qui rend ce manga drôle et vivant ! Surtout vivant.
     Pour le moment, je n'en suis qu'au volume 3 et je trouve qu'on avance très vite dans l'histoire (qui n'est en rien bâclée) et que la lecture de ce manga est un réel plaisir. Honnêtement, j'ai l'impression de redécouvrir ma passion pour
Fruits Basket ici, car même si ces deux manga n'ont rien en commun, je trouve que les graphismes et la narration sont absolument parfaits chez eux. Et pour moi, ce sont les deux ingrédients qui permettent de faire un beau manga =)

    Sur ce, je vais retourner à ma lecture de Switch Girl, j'en reparlerai prochainement et il ne faudra pas s'inquiéter si le Japon envahit mon blog dans les prochaines semaines. C'est normal !

lundi 11 juin 2012

Sur mes lectures (9)

19h57 ~ Home Sweet Home

    Vampire Academy. J'accroche déjà. Je n'ai pas encore beaucoup avancé dans cette lecture, mais les personnages sont d'ores et déjà attachants. J'aime beaucoup le caractère de Rose, elle me fait bien rire. Lissa est sympathique (en tant que quasi homonyme =P). Et gros coup de coeur au bout de trois lignes sur Christian. J'espère qu'il va longtemps faire parti de l'histoire, parce que je le trouve très énigmatique et intéressant. Par contre, Dimitri ne me dit absolument rien pour le moment... Sa description de dieu ou d'anti-dieu ne me plaît pas... Peut-être que cela changera prochainement, mais pour l'heure, il ne me dit rien. Et sa description ne m'a pas plu (j'ai un problème avec les personnages masculins aux cheveux longs...). Dans l'ensemble, ce livre me plaît déjà beaucoup !
    L'univers me semble bien construit, on entre dedans avec lenteur, on se familiarise avec le monde de Rose et de Lissa et ça tient vraiment debout. Au stade où j'en suis, ce n'est vraiment qu'une grande introduction dans le roman et c'est plutôt sympa : on prend vraiment le temps de rencontrer les différents protagonistes, on s'habitue à eux et quelque chose me dit que ça n'en sera que plus cruel pour la suite. Je n'ai pas encore terminé ce premier volume que j'espère déjà pouvoir me procurer rapidement la suite (en occasion, pitié...).
    La seule chose qui me freinait avant que je ne commence le livre hier, c'est la probable ressemblance avec Vampire Knight. Pour le moment, je trouve qu'il y a un petit quelque chose du manga, mais en même temps ce n'est pas non plus un concept incroyablement original que de faire une académie pour vampires. Tout ce qui concerne la "mythologie" de l'oeuvre me semble bien éloigné de Vampire Knight. Donc, sauf si quelque chose me heurte prochainement, je doute reparler un jour d'une ressemblance entre les deux livres.
    Sur ce, je retourne savourer mes vacances avec la lecture de VA !

Indication sur ma lecture : je suis page 86

P.S : bon, ok, sur l'image que je viens d'ajouter sur le blog, 
je me rends compte que Dimitri (en dessin) a un putain de sex-appeal 
et les cheveux moins longs que ce que la description me faisait imaginer. 
Je vais réviser mes positions de "pré-pubère fangirl à la conquête du mâle ultime".


Juste pour le fun et la moquerie générale :

 

Avouez qu'il y a un bug, là ? La couverture du tome 2 ressemble quand même BEAUCOUP à une photo promo de Buffy pendant la fin des années 90... (avant de commencer la saga, je n'avais que ça en tête, ce petit "faux plagiat" d'une photo de Buffy, or, on ne touche pas à Buffy pour moi, Buffy est une déesse).
 

Déjà un mois

11 mai 2012 ~ 11 juin 2012

    Et voilà, j'arrive à mon premier mois sur ce journal ! Ce n'est pas vraiment une prouesse, c'est vrai, mais pour moi, c'est assez important. Je ne pensais pas que mon journal deviendrait l'endroit où je poste le plus souvent. Au point que mes "chroniques" prennent un retard monstrueux. J'adore parler des lectures au moment où je suis plongée dedans, je me rends compte que c'est là où je suis la plus productive pour donner mon avis. Je trouve des choses plus intéressantes à dire, et j'y prends plaisir, alors qu'un billet sur une lecture achevée sonne plus comme un bilan ou un ressenti qu'on cherche à retrouver. On a l'émotion brute de la fin de lecture sur une chronique de livre, mais pas le sentiment pur du moment de lecture.
    Bref, globalement, je suis très fière de ce blog. Ces-derniers jours, je n'ai pas beaucoup posté dessus parce que je passais mes partiels, mais il devrait reprendre du service prochainement. A partir du 21 juin surtout. J'aurai plus de temps pour lire, regarder des films (mais aussi sortir, ahah).

    Au niveau du bilan du mois, j'ai lu 8 livres en tout : 4 romans, 2 pièces de théâtre, 2 mangas. 

Les coups de coeur (ou presque) :

   

Deux univers dystopiques (Ephémère, sûr, Nuit Tatouée, je ne sais pas si on peut parler de dystopie O_o plutôt de fantastique ou d'anticipation peut-être ? idk). Et puis, un excellent livre de Pierre Bottero qu'il faudra que je chronique très prochainement. Ca va sentir l'éloge !

Les relectures :

  

J'adore ce mythe, j'ai souffert sur ma dissertation l'autre jour (le 19 mai). Mais tout compte fait, ces relectures pour passer l'examen ont été utiles puisque j'ai eu 11, et c'était pile la note que je voulais vraiment pour avoir une moyenne correcte =)

Les lectures neutres (pas de déception, ni de grand plaisir) :

   

Qui est venu récemment saura de quelle manière je parle de La Couleur de l'Âme des Anges (XD). J'ai été globalement odieuse avec ce roman. Et pour ce qui est des mangas, même si je les ai bien aimé, je n'ai pas eu de coup de coeur incroyable à la lecture. Le septième tome de Gakuen Ouji m'a un peu déplu (par rapport aux autres), et le second tome de Conductor était sympa, mais pas autant que le premier. Si j'ai l'occasion de m'enfermer dans une fnac cet après-midi, j'irai lire le troisième volume.


     Voilà, en gros, le premier bilan du mois que je poste ici. Je suis plutôt satisfaite par mes lectures. Certes, il n'y en a pas eu beaucoup, mais je ne suis pas une lectrice rapide, je prends toujours mon temps et ça m'arrive aussi de ne pas lire pendant plusieurs jours, ou plusieurs semaines à la suite. C'est plus ou moins ce qu'il s'est passé la semaine dernière : les partiels n'ont pas aidés, mais découvrir Minecraft non plus... Je suis tellement droguée à ce jeu que j'en rêve la nuit.

lundi 4 juin 2012

C'est lundi, que lisez-vous ? (3)


C'est lundi, que lisez-vous ?
 
Rendez-vous hebdomadaire instauré par Mallou et repris par Galleane.

Ce que j'ai lu la semaine dernière :


Un livre lourdement critiqué et qui n'est pas un immense coup de coeur malgré le fait que j'ai plutôt aimé la lecture (La Couleur de l'âme des Anges) ; et un véritable coup de coeur, sans surprise, puisqu'il s'agit d'un roman de Pierre Bottero, et Pierre Bottero est un écrivain formidable.

Ce que je lis et compte lire cette semaine :


J'ai entendu beaucoup de bien de cette saga et ça fait des mois que le livre traîne dans ma PAL, donc j'ai décidé de le dépoussiérer ! Et comme je suis dans ma période roman jeunesse/young adult, ça tombe vraiment bien ! J'espère ne pas être déçue =)
Il faudrait aussi que j'ajoute une sixième lecture de
Lorenzaccio de Musset, et une relecture d'Alcools d'Apollinaire. A voir si j'aurai le temps avant mon partiel de jeudi...

vendredi 1 juin 2012

Sur mes lectures (8)

15h33 ~ Home Sweet Home

    Dans le train qui me ramenait de Paris, j'ai commencé un nouveau petit livre très agréable d'un écrivain que j'admire, que j'idolâtre même, plus que tout : Pierre Bottero. J'ai commencé mon aventure Bottero par La Quête d'Ewilan il y a deux ans et demi, et depuis, j'ai lu plusieurs autres livres de l'auteur et à chaque, ce sont des découvertes extraordinaires, des trésors de la littérature. Pierre Bottero est et restera toujours un magicien des mots. Cela se confirme une fois encore avec Tour B2 mon amour.
    C'est un roman qui va se lire très vite, je l'aurai sans doute terminé ce soir (je suis presque arrivée à la moitié en 25min de train). Je crois que cet écrivain a la qualité de pouvoir plaire et émouvoir un lectorat qui va de 7 à 100 ans. Il est incroyable. J'ai à peine débuter ma lecture que je suis déjà emportée dans son univers qui lui est propre : un univers plein de couleur, de beauté, même dans un décor urbain. C'est difficile à exprimer, mais il y a une telle fluidité chez lui, un tel sens de la musicalité littéraire, que rien ne reste fixe dans ce qu'il écrit (pour reprendre ce qu'une amie m'a appris hier soir (Cam, comme d'hab, si tu passes par là, merci infiniment)). Je suis à chaque fois subjuguée par ses romans... Ce sont des textes pour la jeunesse, certes, mais il y a quelque chose d'atemporel dans ce qu'il fait, quelque chose qui sera toujours digne d'être lu. A mes yeux, son écriture est comme un animal libre, indépendant, mais en rien sauvage ou agressif, quand je pense à ses mots, je vois un familier (vous savez, ces animaux qui sont unis à un magicien ou un sorcier). Quelque part, pour aller dans la sur-interprétation (que j'aime tant), on pourrait dire que les mots sont le familier de Pierre Bottero qui lui, est le magicien. Il y a une telle connivence entre lui et son écriture que ce n'est pas possible autrement, il a fait un pacte avec la langue française pour qu'elle soit son alliée. Et ça expliquerait la magie qu'on trouve dans ses livres.
    Comme vous l'aurez donc compris, j'aime les livres de Pierre Bottero et je fais en sorte de les économiser pour ne pas tous les lire d'un coup. Je pense que je vais prochainement écouter le charmant conseil de Barthes sur la relecture, comme quoi quelqu'un qui ne relit pas, c'est quelqu'un qui passe à côté du texte (j'aurais aimé retrouver la citation exacte). Je dénigrais la relecture il y a encore quelques temps, aujourd'hui, je meurs d'envie de reprendre une grande partie des œuvres que j'ai aimé et de m'en nourrir suffisamment pour être bien, mais pas assez pour les vider de leur substance (← mon dernier mot à la mode). Pierre Bottero fera parti de mon projet de relecture.
    Dans Tour B2 mon amour, la magie opère donc encore sur le lecteur. On suit un garçon, Tristan, qui fait la rencontre d'une jeune fille atypique Clélia (comme on en retrouve souvent dans les livres de Pierre Bottero, ses héroïnes sont souvent le cœur de son imaginaire et elles ont toujours une force que ses héros ne possèdent pas toujours). Clélia entre donc dans le monde de Tristan sans prévenir, l'action se passe en banlieue, tout semble s'évanouir dans cet environnement assez hostile. Bien sûr, la banlieue n'est pas attaquée dans ce livre, au contraire, on sent que l'auteur reste neutre, il ne porte aucun jugement sur cet univers et ne fait que mettre en relation des causes et des conséquences qui mènent à cette vie (ce n'est pas une vie facile ou difficile, en fait, tout tend à nous montrer qu'il s'agit simplement d'une vie). Et donc, là-dedans, on rencontre Clélia, qui semble détenir les clés de la littérature en quelque sorte, Tristan est fasciné par cela, et au stade où j'en suis, c'est tout un enchaînement d'interrogations qui se suivent : on retrouve l'émerveillement, le doute, l'hésitation, la peur, la fuite... etc. Bref, Clélia et son univers bouscule tout à coup Tristant qui ne faisait qu'évoluer dans son monde aussi gris que les HLM qui l'entourent. Ce roman est donc beau, vrai, simple, et plein de surprises. On sent l'amour des lettres via les multiples références littéraires, mais aussi par la manière dont s'exprime la jeune fille. Il y a donc deux mondes qui s'entrechoquent et qui, pour le moment, ne se comprennent pas du tout.
    Je retourne de suite à ma lecture. Je suis séduite, et elle me permet de ne pas penser aux très mauvaises nouvelles du jour : donc merci à Pierre Bottero de bâtir des mondes où je peux me cacher pendant quelques heures. Avec ces mots, l'évasion peut être réelle.

jeudi 31 mai 2012

Le goût de La Couleur


    Un article différent de l'ordinaire pour parler de mes lectures. Je viens de terminer La Couleur de l'Âme des Anges et je ne me sens pas encore capable de faire un bilan simple sur le roman pour le poster sur mon blog de "chroniques". J'ai beaucoup de choses à dire sur les quelques 100 dernières pages que je viens de lire, et je vais essayer d'organiser tout cela en petits paragraphes blindés de spoilers (j'essaie de les limiter, cependant). 

    Les personnages :
♣ Jeremy : Je commence par le héros du roman, normal me dirait-on, mais c'est aussi parce qu'il est le seul personnage que j'ai vraiment aimé dans La Couleur et que débuter sur des compliments, ça peut faire du bien. Jeremy est pile le genre de héros que j'adore : il a du caractère, de l'humour, il est sensible, intelligent, beau. En gros, c'est le personnage parfait, le héros par excellence, le petit ami qui n'existe pas que je voudrais rencontrer. Bref, il est formidable. Ce qui me pousse aussi à dire que ce n'est pas très réaliste → mais un roman n'a pas à être réaliste, surtout un roman "young adult" fait pour séduire la gente féminine, donc je ne critiquerai pas, et à ce niveau-là, c'est donc un sans faute. Pour continuer sur les éloges que je veux faire à propos de Jeremy, je l'ai beaucoup apprécié parce qu'on sent qu'il est nourri par une plume qui déborde d'amour à son égard. Il a véritablement du relief, il est puissant, il dévore le papier pour en sortir complètement. J'ai rarement croisé des personnages aussi charismatiques dans un roman et du coup, c'est lui qui m'a motivé à me plonger complètement dans la lecture. Ce qui peut, peut-être, casser la grandeur de Jeremy, ce sont les personnages qui l'environnent : honnêtement, je trouve qu'ils sont plutôt là pour le décorer, pour lui donner encore plus de relief, et du coup, je ne les ai pas trouvé intéressants pour un sous. Ce qui est un peu bête, parce que ça m'a détruit, en partie, le plaisir de la lecture. Ils étaient plats, encore moins réalistes que la perfection de Jeremy et c'est assez décourageant.
♣ Allison : J'enchaîne donc sur Allison. Je l'ai tout de suite rejetée de mon coeur en commençant le roman, malgré tout, en avançant dans l'histoire, une fois qu'elle devient Ange à son tour, elle m'a beaucoup plus intéressée. Même si elle était toujours aussi cruche et niaise, elle permettait quand même de faire avancer l'intrigue (qui est le gros point fort de La Couleur) et du coup, elle devenait très intéressante. Ses réactions aidaient l'histoire à évoluer, grandir et devenir quelque chose de palpitant, un vrai film d'action comme je les aime. Mais le moment où j'ai apprécié Allison à sa juste valeur, c'est lorsqu'elle a basculé dans le Rouge. Là, elle est devenue mordante, vive, digne d'intérêt. On n'était plus face à ce personnage fade et dévoré par l'amour comme un hamburger par le MacDonald's (un truc bien indigeste, quoi). Mais ça ne dure qu'un ou deux chapitres, et rapidement, l'Allison abrutie refait surface pour mon plus grand malheur. En fait, Allison est intéressante que lorsqu'on ne la perçoit pas via le regard de Jeremy. A croire que c'est lui qui la rend si molle. Il la vide de sa substance et elle devient vraiment la décoration dont je parlais dans mon premier paragraphe. Du coup, je ne l'ai pas aimé, non pas pour ce qu'elle est, mais pour ce que Jeremy fait d'elle, et donc, plus généralement, pour ce que l'auteur fait d'elle.
♣ Flint : Il était quiffant. Vraiment. J'ai adoré ce personnage ambiguë, dont on ne savait rien, manipulateur. Bref, il possédait toute la panoplie pour devenir le protagoniste le plus palpitant de l'histoire. On le rencontre dès le début, on espère le revoir, et lorsqu'il revient enfin, il devient effrayant, on le craint, on doute de lui, on l'aime aussi, on est attiré comme un aimant vers lui. Bref, Flint, c'était un point fort machiavélique pour l'histoire. Puis, sans prévenir, l'intrigue nous révèle qui il est réellement et là, gros choc, on est au paroxysme du personnage, on sent l'apothéose approcher à grand pas, un peu comme le T-Rex dans Jurassic Park, et là, tu sais pas pourquoi, mais c'est un lézard sans queue qui se ramène et ton coeur se met à saigner devant le gâchis. Je suis cruelle, c'est vrai. C'est pas sympa, mais... Le personnage était si bien amené, tous les éléments étaient là pour nous faire écarquiller des yeux jusqu'où bout, et puis tout à coup, on a l'impression que "l'autre" Flint est le méchant de l'histoire le plus débile de l'univers, il pose des questions stupides à Jeremy (qui se montre vraiment TROP malin), et il déborde de méchanceté au point d'en devenir ridicule. Il cherche le mal par tous les moyens les plus classiques, il devient donc CARICATURAL. Le passage qui m'a le plus perturbé, c'est quand Jeremy, vers la fin, arrive vers lui et lui demande réellement ce qu'il désire (page 424 pour être précise), et là, sa réponse, je l'ai ressenti ainsi : "Oh mon Dieu, je suis comme Chipper dans Dora l'Exploratrice et tu as découvert mes vilains plans, méchant petit Ange trop fort pour moi". Quelle tristesse... J'étais... dégoûtée. Et même sa forme impressionnante qui paraissait "cool" au début devient une espèce de caricature rouge volante. Pitié, quoi.
♣ Lili : Le seul personnage féminin que j'ai aimé. Mais elle est si peu approfondie qu'on n'a pas tellement envie de s'attarder dessus. Son côté femme fatale nous donne l'impression que toute les femmes ne sont que des objets de désir pour les mecs et que c'est uniquement leur but à elles aussi. En fait, même si je l'aimais, d'un point de vue plus général, elle est la définition même de la réduction de la femme dans La Couleur. Déjà Allison semble n'être qu'un corps dont Jeremy tombe amoureux pour enfin se la "faire", mais Lili, c'était encore pire (et oui, je ne peux pas admettre que Jeremy tombe amoureux d'Allison pour sa remarquable personnalité inexistante). Ce jeu de séduction, bien que passionnant, n'a fait qu'écraser un personnage haut en couleur (sans mauvais jeu de mots XD). Après, la révélation qui l'accompagne justifie un peu tout cela, mais encore une fois, c'est ce charmant Jeremy qui découvre tout (je l'ai déjà dit qu'il se montrait vraiment TROP malin ?).
♣ Les autres personnages : Encore une fois, on ne les côtoie pas assez. J'aurais aimé qu'on s'attarde plus sur la famille de Jeremy, qu'on en découvre plus sur certains Anges et Archanges... etc. Après, ce n'est que le premier volume, donc j'en demande sûrement trop, mais malgré tout, je me suis sentie frustrée qu'on ne découvre pas plus de choses sur le passé de Jeremy, sur qui il était vraiment avant de mourir, sur sa mère, sa demi-soeur, son beau-père...etc. Et même les autres Anges ne sont pas tellement passionnants : Einstein est cool, c'est la grande touche de fraîcheur et d'humour dans le roman, le grand-mère et le père de Jeremy étaient sympas aussi (mais on ne les voit qu'une fois vraiment, ce qui peut être assez désarmant, j'aurais pensé que notre héros se serait un peu plus attaché à eux dans sa nouvelle vie plutôt qu'à une meuf dont il devient totalement obsédé). Bref, j'attends de voir le second tome avant de dire des choses négatives sur les autres personnages...

    L'intrigue et l'univers :
Là, ça, c'était dingue ! On part d'une simple petite mort pour arriver à un monde extrêmement bien travaillé et logique (la conclusion de ce qu'est Jeremy était inattendue et palpitante). J'ai adoré la façon dont SAM a bâti pierre après pierre l'univers de La Couleur. Tout est bien réfléchi, chaque parole est pesée pour arriver à une conclusion haute en... couleur ! Bref, du grand art et j'ai beaucoup apprécié cela. 
Les deux ou trois choses qui m'ont gênées sont les suivantes : 
- J'ai trouvé que c'était un peu exagéré que TOUT se passe aux USA, à croire que le monde ne se trouve que sur un seul continent... Vive les Etats-Unis (j'avais fait le même reproche au film Percy Jackson en voyant que même les dieux grecs étaient à New York... ou comment déplacer la culture européenne sur un autre continent, youpi) ; 
- Et l'autre truc, c'est que Jeremy est le seul à nous révéler l'explosion finale. Oui, il est le héros, c'est vrai, mais tout est révélé dans des dialogues un peu lourds et finalement peu convaincants. Jeremy explique tout en pesant ses mots, on a toutes les révélations qui sortent de sa bouche pour échouer en quelques pages et parfois, j'aurais aimé faire CTRL+Z pour que tout soit mieux réexpliqué. Surtout que ceux qui parlent en face de lui n'ont aucune substance et ne posent que des questions bêtes : à croire qu'ils sont la représentation des lecteurs et que Jeremy est l'image de l'auteur qui explique son roman → dans ce cas, y'a une piètre image du lectorat qui se montre, et ce n'est pas très sympathique pour nous.

    Pour conclure, je me montre encore une fois absolument méchante avec un roman de Sophie Audouin-Mamikonian. Je hais être négative, je ne suis pas une fille mauvaise, mais c'est à croire que c'était fait exprès pour que je sorte mon instinct critique... Quoiqu'il en soit, dans l'ensemble, j'ai beaucoup apprécié ma lecture, si ce n'était pas le cas, j'aurais refermé le livre et supprimé de ma PAL pour toujours. Or, je suis allée jusqu'au bout et j'étais prise dans l'action malgré tout, et ça, c'est important pour moi : j'avais de l'appétit pour la lecture en me plongeant dans le roman, donc c'est que je l'ai trouvé très bon.

mercredi 30 mai 2012

Une journée au Louvre

    Le mercredi 30 juin 2012 ~


    Aujourd'hui, j'ai eu le plaisir d'aller me promener au Louvre avec Matilda. Je n'y étais pas allée depuis plusieurs années (excepté début 2012 pour l'exposition Alexandre le Grand) et honnêtement, je suis restée sur le cul, vraiment. La dernière fois que j'étais entrée dans le Louvre, c'était en octobre 2008 et à cette époque là, je n'étais pas encore étudiante, et donc, je n'avais aucune culture G en matière d'art. Et là, aujourd'hui, des tas de choses m'ont sautées aux yeux ! J'ai été perturbée en voyant la Phèdre et Hippolyte de Pierre-Narcisse Guérin (ci-dessus). Comme une idiote, je n'avais pas compris que le tableau se trouvait au Louvre et en entrant dans l'immense salle, quand Matilda m'a dit un truc du genre : "c'est pas Phèdre là-haut ?", j'ai ma mâchoire qui a failli se décrocher. Après avoir traité en long, en large, et en travers le mythe de cette charmante Phèdre, j'avoue que j'ai vécu comme une récompense le fait de tomber nez à nez (ou nez à hauteur) avec ce tableau (qui était mon préféré de tous ceux qu'on a pu voir en litté comparée). Guérin s'est inspiré de la Phèdre de Racine pour peindre ce tableau, et c'est surtout cela que j'ai aimé. Plus le jeu avec les regards, la présence d'Oenone derrière Phèdre qui lui murmure des horreurs pour calomnier ce pauvre Hippolyte qui ne désire que la douce Aricie. Phèdre qui n'ose pas regarder Hippolyte, et Thésée qui l'accuse du regard. Bref, ce tableau est un chef-d’œuvre qui offre la possibilité au lecteur de voir au-delà de la pièce et du mythe. En quelque sorte, c'est une illustration qui vaut toutes les représentations théâtrales possibles à mes yeux. J'aime.

    Et puis, ahhhh, on a eu la chance d'aller à l'exposition de la Sainte Anne de Léonard de Vinci. Jouissance extrême ! C'est le tableau qui a été restauré ces-dernières années et dont la redécouverte est exceptionnelle. On a pu constater à quel point Vinci travaillait sur ses œuvres, il était incroyable ! On a pu avoir le plaisir et l'honneur de voir ses croquis !! J'étais émerveillée par tout cela ! Surtout que d'après la légende sur le côté, ils appartiennent à "Sa Majesté la reine Élisabeth II"... Et... Ca m'a énervé, vraiment. Je me rends compte que des chefs-d’œuvre entiers appartiennent à ces messieurs-dames et qu'ils les prêtent gentiment aux musées pour que les gens aient enfin le loisir de les découvrir. C'est horripilant ! Ces choses là ne devraient pas être dans des galeries personnelles d'individus débordant de pouvoir, c'est une honte ! Ils devraient toujours êtres dans des musées, pour que n'importe qui puissent les voir et en profiter. Bref, je n'ai pas apprécié certaines notes sur le côté des croquis, donc. Mais sinon, on a aussi pu voir des carnets de notes avec des schémas de de Vinci, ainsi que des lettres parlant de la période où il travaillait sur la Sainte Anne. Bref, c'était grandiose ! Sans compter qu'il y avait un INCUNABLE ! J'ai vu un incunable quoi ! Genre, c'est l'un des premiers livres imprimés en Europe, avant 1500 si mes souvenirs sont justes (faudra que je pense à être sûre de mes souvenirs, j'ai un partiel sur les livres imprimés entre le XVI et le XVIIIème la semaine prochaine) ! Quoiqu'il en soit, qu'est-ce que c'était impressionnant ! o_o 

    Pour continuer dans le domaine des livres, on n'a aussi visité une exposition sur le Duc de Berry, il y avait donc des manuscrits du Moyen-Âge inestimables. Et là, je me suis rendue compte que mes études sur l'Histoire de la langue française (et donc des manuscrits et de l'édition) ont été vraiment utiles : j'ai pu percevoir des détails incroyables, comprendre comment ça avait été fait, et tout cela est enrichissant tout comme c'est passionnant. Plus jeune, je n'étais pas vraiment attirée par le Moyen-Âge et tous les manuscrits qu'y pouvaient y être faits, ce sont mes études qui m'ont donné cet attachement pour ces chefs-d’œuvre. Quand on pense que ce sont des hommes comme vous et moi qui ont réalisé ces manuscrits à la main, c'est impressionnant ! Quand on regarde les détails des personnages, les ornementations, l'écriture... C'est d'une beauté ! Et puis, quand on observe bien, on se rend compte que rien n'est laissé vide, même les lignes qui n'étaient pas pleines possédaient une petite décoration pour combler l'espace blanc, et pour quelle raison : bah, le prix du manuscrit. C'est un processus tellement onéreux, il faut se procurer le parchemin, l'encre, la main d’œuvre... etc. Réaliser un manuscrit, quelque part, c'est dépenser la fortune de monsieur facebook en une fois (j'exagère peut-être, mais je ne serais pas étonnée que ce soit vrai). 

    Pour continuer dans les expositions, comme vous pouvez le voir à gauche, on a visité l'exposition temporelle où est mis en avant le buste de Jules César retrouvé à Arles dans le Rhône. Je ne m'y connais pas assez pour en parler avec "intelligence", mais en tout cas, il était bien expliqué que ce portrait de César était le plus fidèle qui puisse y avoir, étant donné que les autres le déformaient "légèrement". Et c'est vrai qu'en faisant le tour du buste, on se rend compte de son réalisme, de sa fidélité "physique". Tout est proportionnel, et on a le sentiment d'avoir vraiment le visage d'un homme sous les yeux. Et rien que sur la photo ci-contre, on peut observer les traits réalistes, des rides sur le front jusqu'aux fossettes, le détail des cheveux, ainsi que les joues plus creusées. Bref, c'est dingue et ça a été fait il y a des milliers d'années !
    J'aurais aimé m'y connaître plus sur le sujet. J'adore la Rome antique et je me rends compte que ma culture n'est pas incroyable sur le sujet. Je pense être plus forte pour parler de la Grèce antique, ou de la Macédoine (XD Alexandre, merci, je t'aime !).



    Pour finir, je vais poster quelques tableaux qui m'ont fait craquer durant la visite (certains ont aussi plu à Matilda, bien sûr !) :

Bronzoni, Portrait d'homme tenant une statuette
Coup de coeur unanime durant notre visite au Louvre. D'un point de vue purement féminin, ce tableau nous a tapé dans l'oeil XD C'est un peu nulle comme explication, mais c'est celle qui m'a convaincu. Mais surtout, ce tableau me fait un peu penser à celui de Friedrich (Le Voyageur contemplant une mer de nuages) que j'ai mis sur mon premier article, à mes yeux, il dégage la même émotion et je suis donc émue. Cependant, ils ne se ressemblent pas du tout, c'est juste mon émotion qui parle.

Benjamin West, Phaëton sollicitant auprès d'Apollon la conduite du char du Soleil
J'ai eu un sincère coup de coeur sur ce tableau. Il m'a rappelé mes souvenirs d'enfance quand je regardais
Fantasia et qu'on y voyait le char du Soleil. Et puis, la lumière horizontale m'a intriguée par rapport au reste du tableau plus sombre. Et les détails à l'arrière-plan sont sensationnels...

John Martin, le Pandemonium
Je ne me suis pas encore renseignée sur ce tableau, mais il m'a immédiatement sauté aux yeux aujourd'hui. Je l'ai trouvé grandiose, et sa violence m'a transpercée. Si j'ai bien compris, il représente un lieu démoniaque où Satan appelle ses "fidèles". Je suis vraiment intéressée par le sujet, donc je me renseignerai prochainement (je sens venir à grand pas ma nouvelle obsession !!).

Girodet, Le Sommeil d'Endymion
Déjà observé en 2008 lorsque j'étais allée au Louvre avec ma mère, j'ai pu retrouver ce tableau et l'apprécier à sa juste valeur. J'adore le jeu avec les couleurs que l'on peut voir ici, ce clair-obscur magnifique. Bien sûr, c'est plus beau à voir en vrai que sur cette photo, mais bon, ça reste assez fidèle à mon souvenir. Ici, on peut donc voir Endymion endormi et la déesse Diane représentée par les rayons de la lune. Ce tableau est magique à mes yeux.

Bertoja, Venus conduit par l'Amour auprès d'Adonis mort
J'avais étudié le sujet en fac à Reims, et je ne connaissais que le tableau de Titien. Or, en arrivant dans la galerie italienne, ce tableau m'a tapé dans l'oeil, puis, en lisant la légende, je me suis rendue compte qu'il s'agissait de Vénus et Adonis, juste après l'horrible mort de ce-dernier. Je trouve qu'il est encore plus beau que celui de Titien, les couleurs plus claires m'ont frappé et puis, il y a une certaine douceur qui se dégage de ce tableau malgré le moment tragique du mythe. Et je suis attirée par les contradictions.


    J'en ai relevé beaucoup plus, mais pour l'article, je pense que ça suffira. Sinon, il y avait aussi l'Oedipe d'Ingres que j'aimais énormément, d'autres tableaux comme ceux de Géricault (inutile de dire que c'est le Radeau de la Méduse), ou encore Antonio Campi, ainsi que d'autres tableaux de Vinci, Guérin, Girodet...etc. Bref, beaucoup de chefs-d’œuvre qui m'ont marqués !

mardi 29 mai 2012

Top Ten Tuesday (3)

Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français chez Iani. 
 
Le thème de la semaine est :
Les 10 livres qui ont été écrits dans les 10 dernières années que vous aimeriez encore voir lus dans une trentaine d'années par d'autres personnes.
 
 
 Il n'y a pas d'ordre particulier. J'ai eu un peu de mal à choisir, mais finalement, j'ai pu faire une sélection de dix livres (sauf pour Ellana, j'ai mis toute la trilogie et j'aurais bien ajouté tous les romans de Pierre Bottero en général !). Sinon, j'ai essayé de sélectionner ces livres par rapport à ce qu'ils peuvent apporter d'un point de vue littéraire, ainsi que toute la richesse qu'il y a en eux.
Pour
Harry Potter, c'est incontestable, ce livre mériterait des études très poussées (mais je crois connaître quelqu'un qui n'hésitera pas à faire quelque chose de cette idée). Pour Jonathan Tropper, c'était évident. A mes yeux, cet écrivain est un géant de la plume et je rêverai de faire un mémoire ou quelque chose sur lui durant mes études. Pour le livre de Lauren DeStefano, ça me semblait logique aussi, j'ai trouvé qu'il était très poussé et donc que c'était un livre riche et passionnant, d'un point de vue littéraire, on peut vraiment en faire quelque chose.
Pour
A comme Association, j'ai choisi le tome 5, mais tous les autres auraient mérité d'apparaître. Ce volume-ci est juste celui qui m'a bouleversé. Et puis, idem, il y a beaucoup de choses à dire sur cette saga et je prie pour que dans trente ans, elle soit toujours admirée et lue.
Anne Rice, je l'ai mise un peu au hasard. J'ai pris le tome de Quinn parce qu'il possède une grande profondeur et qu'Anne Rice écrit pas de la merde. J'ai donc ajouté
16 Lunes juste à côté, parce qu'à mon goût, il y a le même ambiance dans ces deux romans. L'un plus adulte que l'autre, bien sûr.
Bobby Pendagron a la même valeur qu'Harry Potter à mes yeux, donc je n'ai pas hésité à le mettre dans ce Top Ten. Je les relirai prochainement, parce que je me suis arrêtée au tome 7 il y a près de deux ans alors que j'adore sincèrement cette saga !
Et pour finir,
Derrière les murs de pierre (tome 1). Il faudrait que je le relise pour expliquer mon choix, mais je me dis qu'en matière de Boy's Love français, il a le mérite d'être l'un des meilleurs livres que j'ai pu lire. De plus, s'il on devait se baser sur les "codes" du Boy's Love (j'vais me la jouer façon Boileau, attention), et bien, ce roman respecte vraiment le genre en tout point !
 
Voilà pour aujourd'hui. Hier, je n'ai pas publier de "C'est lundi" parce que je n'ai terminé aucun roman. La semaine prochaine devrait être plus complète, mais pour le moment, Minecraft et les Sims 3 m'ont monopolisés !

Bonne lecture à tous les visiteurs !

vendredi 25 mai 2012

Sur mes lectures (7)


14h31 ~ Home Sweet Home

     Je suis une mauvaise langue.
    J'ai incendié
La Couleur de l'âme des Anges avant même d'avoir lu 150 pages, c'est mal ! Mais bon, c'est aussi le principe de ce blog, je poste ici mes réactions instantanées pendant la lecture d'un roman, donc je ne retirerai pas ce que je pensais plus tôt dans la semaine.
    Alors bon, j'ai bien avancé sur
La Couleur, et plus les pages se tournent, plus j'apprécie ce livre. Il est vraiment agréable pour décompresser avant ou après un examen, bref, c'est une lecture sympa. Après, je n'ai pas trouvé de choses transcendantes à dire et quelque part, tant mieux ! Tous les livres n'ont pas besoin d'être hautement littéraires, sinon ce serait bien triste. Et là, avec La Couleur, je découvre surtout un roman attachant et très divertissant, donc c'est vraiment un plaisir d'avancer dedans. Malgré les quelques petits trucs qui peuvent me déranger...
    Pour commencer, je reviens sur mon article précédent où je parlais de la virginité des personnages. Et bien, 150 pages plus loin, on découvre que non, ils ne le sont pas tous les deux ! Mea Culpa ! J'ai vendu la peau de l'ours avant de l'avoir tué ! Désolée, désolée, désolée ! Même si les premières pages laissaient vraiment supposer que j'étais dans le vrai... Et ça me saoulait profondément.
    L'autre chose qui m'a un peu agacée dans ma lecture, c'est qu'il y a une référence littéraire assez spéciale dans
La Couleur, un petit paragraphe où on voit la petite soeur de Jeremy lire un roman avec son "héroïne préférée" et quelle surprise, il s'agit de Tara Duncan. Donc, Sophie Audouin-Mamikonian fait des références à Sophie Audouin-Mamikonian. Je ne voudrais pas être méchante, mais vue de l'extérieur, je trouve cela très égocentrique. Personnellement (donc, ça n'engage que moi), si je devais faire une référence à un autre livre dans un de mes bouquins, je choisirais un(e) ami(e)-auteur ou un roman qui m'a marqué par le passé. Je ne me ferai pas d'auto-références. Ca donne l'impression d'être imbu de soi-même... Après, c'était sûrement un clin d'oeil aux fans de Tara Duncan ou aux personnes qui suivent SAM depuis le début de sa carrière, donc je suis peut-être méprisante en disant cela. Malgré tout, ça m'a déplu... Soit c'est du narcissisme-littéraire, soit cela signifie que l'écrivain ne s'adresse qu'à un lectorat précis qui l'aurait connu auparavant. Donc voilà... C'est un sentiment assez désagréable pour un lecture comme moi.
    Sinon, l'histoire est vraiment passionnante. J'aime beaucoup Jeremy, par contre je n'aime toujours pas Allison, elle est trop miss parfaite, et c'est agaçant. Jeremy aussi est parfait, mais je suis une fille, Jeremy un mec, ça me séduit forcément les hommes sans défauts dans les romans, donc je ne dirai rien. C'est purement et simplement subjectif.
    Dans l'ensemble, l'intrigue est vraiment bien menée, on veut toujours connaître la suite, on ne s'ennuie jamais, l'univers mis en place est très intéressant et original. J'adore toujours autant le jeu avec les couleurs. Bref, c'est un sans faute, même si je m'attarde longtemps sur les défauts que je trouve pendant ma lecture. Je reviendrai dessus d'ici dimanche, pour l'heure, il faut que je révise mon avant-avant-avant-dernier partiel !

Indication sur ma lecture : je suis page 258

mardi 22 mai 2012

Sur mes lectures (6)


 16h00 ~ Home Sweet Home

    Je suis plongée dans ma lecture de La Couleur de l'âme des Anges, de SAM. Et j'attendais d'avancer un minimum pour en parler ici. Déjà à la lecture du premier tome d'Indiana Teller, j'avais fait pas mal de reproches sur l'histoire, sur l'auteur... etc. Je n'étais pas méchante parce que, malgré tout, j'avais beaucoup apprécié cette découverte. Et là, c'est à peu près la même chose. J'ai déjà des trucs négatifs à dire et pourtant, je dévore le roman très vite. C'est un véritable plaisir, une bonne découverte mais... Quelque chose cloche. Quelque chose que je viens de saisir et qui était déjà l'élément déclencheur de mes reproches sur Indiana Teller : LE PERSONNAGE FEMININ MAJEUR DE L'HISTOIRE. NON ! Je n'avais pas aimé l'héroïne d'Indiana, et là, ça commence très mal avec Allison, la miss dont Jeremy (le héros de La Couleur) va forcément tomber amoureux. On ne la voit pas encore beaucoup, mais elle sent déjà la niaiserie et l'inutilité. Je crois que la romance, ce n'est pas du tout le sujet dont devrait traiter SAM dans ses romans. Elle a une plume géniale, qui est agréable, naturelle, très ironique aussi, mais une fois qu'il commence à être question d'amour ou en tout cas, d'un personnage féminin qu'on suppose devenir l'amante du héros, ça ne va plus. C'est totalement irréaliste. Mais là, dans La Couleur, ça l'est d'autant plus que les personnages ont un certain âge. Jeremy a 23 ans, et Allison doit avoir à peu près le même âge, ou en tout cas, on s'en doute car elle est étudiante et fait des stages dans les écoles. Donc, la virginité de Jeremy peut se comprendre, elle est bien expliquée par le fait qu'il n'ait pas assez vécu pour travailler un maximum, même si je trouve que c'est un peu exagéré dans le sens que : premièrement, c'est un très beau gars (beau brun aux yeux bleus), deuxièmement, il faut bien relâcher la pression de temps en temps (XD) et troisièmement, les garçons ont souvent plus d'avance sur les filles niveau relation sexuelle. Mais Allison. NON ! On croirait que c'était fait exprès pour qu'elle soit aussi pure que Jeremy ! Faut pas exagérer ! C'est une blonde sexy, intelligente, proche de mon âge et elle reste vierge parce qu'elle veut s'économiser pour le mariage. Promesse à sa mère. Mais... MAIS NON ! Je comprends la virginité, je veux bien accepter que l'un des personnages le soit, mais les deux, je trouve que c'est un peu exagéré. Si on veut vraiment mettre en scène des personnages mignons, purs et tout le tralala, pitié, qu'ils n'aient pas plus de 20 ans ! C'est pas crédible plus de cinq pages sinon... Et si c'est par prudence vis à vis de la jeunesse, et bien, je ne me souviens pas de beaucoup de personnages chastes dans les histoires d'amour que j'ai pu lire. Pour prendre des exemples très récents, Rhine dans Le Dernier Jardin l'était, mais l'une de ses soeurs épouses (Jenna) se "prostituait" pour survivre avant d'être kidnappée, et dans Nuit Tatouée, Cléo était tout sauf vierge... La seule héroïne de la prudence sexuelle que je connaisse, c'est Bella dans Twilight... En partie parce que Stephenie Meyer est mormone et donc, la religion, c'est un peu la loi majeure de son existence, le "péché de chair" est donc légèrement proscrit, hein. Et dans les autres romans jeunesses, soit le personnage était vraiment trop jeune pour déjà avoir eu des relations sexuelles, soit c'était par dépit. Donc se retrouver avec deux jeunes adultes vierges... je cautionne pas, j'ai l'impression de voir des moines dans ma tête. La virginité de Jeremy est intéressante parce que, du coup, c'est un regret pour lui de mourir sans avoir pu "pratiquer" cela, mais Allison... Non, quoi, non. En plus, comme par hasard, Jeremy le découvre en épiant une conversation, comme s'il fallait à tout prix qu'il le sache (je suis p.116, donc c'est peut-être important pour la suite du roman... je ne sais pas), mais quoiqu'il en soit, je trouve que c'est vraiment abusé.
    Bref, voilà le gros point noir qui vient de m'attaquer dans ma lecture. Mais dans l'ensemble, j'aime beaucoup ce roman. L'univers est très intéressant, l'évolution du personnage après sa mort, c'est passionnant, et puis, on sent que l'auteur veut en venir à quelque chose de fort. De plus, l'intrigue policière qui est derrière est vraiment sympa. Tout est positif sauf cette espèce de début de romance où Jeremy s'attache déjà à Allison sans comprendre pourquoi. Genre, c'est l'innamoramento sans se voir. Même Ronsard n'était pas si cliché au niveau de la sexualité puisqu'un bon nombre de ses poèmes étaient particulièrement pervers (et par la même occasion, très drôle à interpréter !).
    Sur ce, j'arrête d'être méchante. J'aime bien ce roman et je pars avancer dans ma lecture (en essayant de ne plus visualiser des moines).

Indication sur ma lecture : je suis page 116