lundi 11 juin 2012

Sur mes lectures (9)

19h57 ~ Home Sweet Home

    Vampire Academy. J'accroche déjà. Je n'ai pas encore beaucoup avancé dans cette lecture, mais les personnages sont d'ores et déjà attachants. J'aime beaucoup le caractère de Rose, elle me fait bien rire. Lissa est sympathique (en tant que quasi homonyme =P). Et gros coup de coeur au bout de trois lignes sur Christian. J'espère qu'il va longtemps faire parti de l'histoire, parce que je le trouve très énigmatique et intéressant. Par contre, Dimitri ne me dit absolument rien pour le moment... Sa description de dieu ou d'anti-dieu ne me plaît pas... Peut-être que cela changera prochainement, mais pour l'heure, il ne me dit rien. Et sa description ne m'a pas plu (j'ai un problème avec les personnages masculins aux cheveux longs...). Dans l'ensemble, ce livre me plaît déjà beaucoup !
    L'univers me semble bien construit, on entre dedans avec lenteur, on se familiarise avec le monde de Rose et de Lissa et ça tient vraiment debout. Au stade où j'en suis, ce n'est vraiment qu'une grande introduction dans le roman et c'est plutôt sympa : on prend vraiment le temps de rencontrer les différents protagonistes, on s'habitue à eux et quelque chose me dit que ça n'en sera que plus cruel pour la suite. Je n'ai pas encore terminé ce premier volume que j'espère déjà pouvoir me procurer rapidement la suite (en occasion, pitié...).
    La seule chose qui me freinait avant que je ne commence le livre hier, c'est la probable ressemblance avec Vampire Knight. Pour le moment, je trouve qu'il y a un petit quelque chose du manga, mais en même temps ce n'est pas non plus un concept incroyablement original que de faire une académie pour vampires. Tout ce qui concerne la "mythologie" de l'oeuvre me semble bien éloigné de Vampire Knight. Donc, sauf si quelque chose me heurte prochainement, je doute reparler un jour d'une ressemblance entre les deux livres.
    Sur ce, je retourne savourer mes vacances avec la lecture de VA !

Indication sur ma lecture : je suis page 86

P.S : bon, ok, sur l'image que je viens d'ajouter sur le blog, 
je me rends compte que Dimitri (en dessin) a un putain de sex-appeal 
et les cheveux moins longs que ce que la description me faisait imaginer. 
Je vais réviser mes positions de "pré-pubère fangirl à la conquête du mâle ultime".


Juste pour le fun et la moquerie générale :

 

Avouez qu'il y a un bug, là ? La couverture du tome 2 ressemble quand même BEAUCOUP à une photo promo de Buffy pendant la fin des années 90... (avant de commencer la saga, je n'avais que ça en tête, ce petit "faux plagiat" d'une photo de Buffy, or, on ne touche pas à Buffy pour moi, Buffy est une déesse).
 

Déjà un mois

11 mai 2012 ~ 11 juin 2012

    Et voilà, j'arrive à mon premier mois sur ce journal ! Ce n'est pas vraiment une prouesse, c'est vrai, mais pour moi, c'est assez important. Je ne pensais pas que mon journal deviendrait l'endroit où je poste le plus souvent. Au point que mes "chroniques" prennent un retard monstrueux. J'adore parler des lectures au moment où je suis plongée dedans, je me rends compte que c'est là où je suis la plus productive pour donner mon avis. Je trouve des choses plus intéressantes à dire, et j'y prends plaisir, alors qu'un billet sur une lecture achevée sonne plus comme un bilan ou un ressenti qu'on cherche à retrouver. On a l'émotion brute de la fin de lecture sur une chronique de livre, mais pas le sentiment pur du moment de lecture.
    Bref, globalement, je suis très fière de ce blog. Ces-derniers jours, je n'ai pas beaucoup posté dessus parce que je passais mes partiels, mais il devrait reprendre du service prochainement. A partir du 21 juin surtout. J'aurai plus de temps pour lire, regarder des films (mais aussi sortir, ahah).

    Au niveau du bilan du mois, j'ai lu 8 livres en tout : 4 romans, 2 pièces de théâtre, 2 mangas. 

Les coups de coeur (ou presque) :

   

Deux univers dystopiques (Ephémère, sûr, Nuit Tatouée, je ne sais pas si on peut parler de dystopie O_o plutôt de fantastique ou d'anticipation peut-être ? idk). Et puis, un excellent livre de Pierre Bottero qu'il faudra que je chronique très prochainement. Ca va sentir l'éloge !

Les relectures :

  

J'adore ce mythe, j'ai souffert sur ma dissertation l'autre jour (le 19 mai). Mais tout compte fait, ces relectures pour passer l'examen ont été utiles puisque j'ai eu 11, et c'était pile la note que je voulais vraiment pour avoir une moyenne correcte =)

Les lectures neutres (pas de déception, ni de grand plaisir) :

   

Qui est venu récemment saura de quelle manière je parle de La Couleur de l'Âme des Anges (XD). J'ai été globalement odieuse avec ce roman. Et pour ce qui est des mangas, même si je les ai bien aimé, je n'ai pas eu de coup de coeur incroyable à la lecture. Le septième tome de Gakuen Ouji m'a un peu déplu (par rapport aux autres), et le second tome de Conductor était sympa, mais pas autant que le premier. Si j'ai l'occasion de m'enfermer dans une fnac cet après-midi, j'irai lire le troisième volume.


     Voilà, en gros, le premier bilan du mois que je poste ici. Je suis plutôt satisfaite par mes lectures. Certes, il n'y en a pas eu beaucoup, mais je ne suis pas une lectrice rapide, je prends toujours mon temps et ça m'arrive aussi de ne pas lire pendant plusieurs jours, ou plusieurs semaines à la suite. C'est plus ou moins ce qu'il s'est passé la semaine dernière : les partiels n'ont pas aidés, mais découvrir Minecraft non plus... Je suis tellement droguée à ce jeu que j'en rêve la nuit.

lundi 4 juin 2012

C'est lundi, que lisez-vous ? (3)


C'est lundi, que lisez-vous ?
 
Rendez-vous hebdomadaire instauré par Mallou et repris par Galleane.

Ce que j'ai lu la semaine dernière :


Un livre lourdement critiqué et qui n'est pas un immense coup de coeur malgré le fait que j'ai plutôt aimé la lecture (La Couleur de l'âme des Anges) ; et un véritable coup de coeur, sans surprise, puisqu'il s'agit d'un roman de Pierre Bottero, et Pierre Bottero est un écrivain formidable.

Ce que je lis et compte lire cette semaine :


J'ai entendu beaucoup de bien de cette saga et ça fait des mois que le livre traîne dans ma PAL, donc j'ai décidé de le dépoussiérer ! Et comme je suis dans ma période roman jeunesse/young adult, ça tombe vraiment bien ! J'espère ne pas être déçue =)
Il faudrait aussi que j'ajoute une sixième lecture de
Lorenzaccio de Musset, et une relecture d'Alcools d'Apollinaire. A voir si j'aurai le temps avant mon partiel de jeudi...

vendredi 1 juin 2012

Sur mes lectures (8)

15h33 ~ Home Sweet Home

    Dans le train qui me ramenait de Paris, j'ai commencé un nouveau petit livre très agréable d'un écrivain que j'admire, que j'idolâtre même, plus que tout : Pierre Bottero. J'ai commencé mon aventure Bottero par La Quête d'Ewilan il y a deux ans et demi, et depuis, j'ai lu plusieurs autres livres de l'auteur et à chaque, ce sont des découvertes extraordinaires, des trésors de la littérature. Pierre Bottero est et restera toujours un magicien des mots. Cela se confirme une fois encore avec Tour B2 mon amour.
    C'est un roman qui va se lire très vite, je l'aurai sans doute terminé ce soir (je suis presque arrivée à la moitié en 25min de train). Je crois que cet écrivain a la qualité de pouvoir plaire et émouvoir un lectorat qui va de 7 à 100 ans. Il est incroyable. J'ai à peine débuter ma lecture que je suis déjà emportée dans son univers qui lui est propre : un univers plein de couleur, de beauté, même dans un décor urbain. C'est difficile à exprimer, mais il y a une telle fluidité chez lui, un tel sens de la musicalité littéraire, que rien ne reste fixe dans ce qu'il écrit (pour reprendre ce qu'une amie m'a appris hier soir (Cam, comme d'hab, si tu passes par là, merci infiniment)). Je suis à chaque fois subjuguée par ses romans... Ce sont des textes pour la jeunesse, certes, mais il y a quelque chose d'atemporel dans ce qu'il fait, quelque chose qui sera toujours digne d'être lu. A mes yeux, son écriture est comme un animal libre, indépendant, mais en rien sauvage ou agressif, quand je pense à ses mots, je vois un familier (vous savez, ces animaux qui sont unis à un magicien ou un sorcier). Quelque part, pour aller dans la sur-interprétation (que j'aime tant), on pourrait dire que les mots sont le familier de Pierre Bottero qui lui, est le magicien. Il y a une telle connivence entre lui et son écriture que ce n'est pas possible autrement, il a fait un pacte avec la langue française pour qu'elle soit son alliée. Et ça expliquerait la magie qu'on trouve dans ses livres.
    Comme vous l'aurez donc compris, j'aime les livres de Pierre Bottero et je fais en sorte de les économiser pour ne pas tous les lire d'un coup. Je pense que je vais prochainement écouter le charmant conseil de Barthes sur la relecture, comme quoi quelqu'un qui ne relit pas, c'est quelqu'un qui passe à côté du texte (j'aurais aimé retrouver la citation exacte). Je dénigrais la relecture il y a encore quelques temps, aujourd'hui, je meurs d'envie de reprendre une grande partie des œuvres que j'ai aimé et de m'en nourrir suffisamment pour être bien, mais pas assez pour les vider de leur substance (← mon dernier mot à la mode). Pierre Bottero fera parti de mon projet de relecture.
    Dans Tour B2 mon amour, la magie opère donc encore sur le lecteur. On suit un garçon, Tristan, qui fait la rencontre d'une jeune fille atypique Clélia (comme on en retrouve souvent dans les livres de Pierre Bottero, ses héroïnes sont souvent le cœur de son imaginaire et elles ont toujours une force que ses héros ne possèdent pas toujours). Clélia entre donc dans le monde de Tristan sans prévenir, l'action se passe en banlieue, tout semble s'évanouir dans cet environnement assez hostile. Bien sûr, la banlieue n'est pas attaquée dans ce livre, au contraire, on sent que l'auteur reste neutre, il ne porte aucun jugement sur cet univers et ne fait que mettre en relation des causes et des conséquences qui mènent à cette vie (ce n'est pas une vie facile ou difficile, en fait, tout tend à nous montrer qu'il s'agit simplement d'une vie). Et donc, là-dedans, on rencontre Clélia, qui semble détenir les clés de la littérature en quelque sorte, Tristan est fasciné par cela, et au stade où j'en suis, c'est tout un enchaînement d'interrogations qui se suivent : on retrouve l'émerveillement, le doute, l'hésitation, la peur, la fuite... etc. Bref, Clélia et son univers bouscule tout à coup Tristant qui ne faisait qu'évoluer dans son monde aussi gris que les HLM qui l'entourent. Ce roman est donc beau, vrai, simple, et plein de surprises. On sent l'amour des lettres via les multiples références littéraires, mais aussi par la manière dont s'exprime la jeune fille. Il y a donc deux mondes qui s'entrechoquent et qui, pour le moment, ne se comprennent pas du tout.
    Je retourne de suite à ma lecture. Je suis séduite, et elle me permet de ne pas penser aux très mauvaises nouvelles du jour : donc merci à Pierre Bottero de bâtir des mondes où je peux me cacher pendant quelques heures. Avec ces mots, l'évasion peut être réelle.