mardi 22 juillet 2014

Lynn Flewelling, Nightrunner (tome 2)

Lynn Flewelling
Nightrunner
(tome 2 : Les Traqueurs de la Nuit)


    Résumé : Seregil, véritable maître du subterfuge, a appris toutes les ficelles de son métier d'espion à son protégé, le jeune Alec. Ensemble, ils ont déjà accompli de périlleuses missions et risqué leur vie plus d'une fois. Mais le lourd secret que porte le magicien Nysander, et dont il ne confie que des bribes à Seregil, pourrait bien faire peser sur les deux compagnons une menace fatale... Car que peut-on face à la sorcellerie et au mal absolu ?


Ce que j'en pense


    Cette chronique s'est faite attendre, certes. J'ai lu le second tome de Nightrunner début mars, donc mes souvenirs ne sont plus aussi vifs qu'à cette période-là. D'autant plus que beaucoup de choses se sont passées depuis et j'ai lu trois autres tomes de la saga !
    Les Traqueurs de la Nuit est la suite directe du premier volume. On reprend peu de temps après la fin des Maîtres de l'Ombre et on retrouve l'intrigue principale de l'histoire. A mes yeux, ce deuxième tome est le plus beau de toute la saga (même si le trois est assez dingue aussi). Je le trouve meilleur parce qu'il est plus abouti : nous connaissons désormais très bien les personnages et nous sommes familiers avec l'univers de l'auteur. Bref, l'histoire est exposée, il ne reste plus qu'à voir jusqu'où elle peut grandir. Eh bon sang, c'est là où Lynn Flewelling excelle ! Je la trouvais déjà excellente pour captiver le lecteur et lui donner envie d'aller plus loin, mais pour ce qui est du développement des personnages, c'est magnifique. C'est au compte-goutte qu'elle délivre des informations. C'est au compte-goutte qu'elle dévoile les différentes facettes de ses héros. Et c'est au compte-goutte qu'elle développe les relations. L'amitié de Seregil et d'Alec prend une tournure bien différente dans ce second volume. Nous étions prévenus à la lecture du premier tome, mais sachez que leur romance est très bien abordée ! 
    L'auteur sait donner du temps à son intrigue et donner du temps à l'approfondissement de ses personnages. Cela est si bien réalisé qu'à chaque fois que quelque chose vient perturber les héros, on a peur pour eux. C'est beau et riche en émotion. Des mois après, je me souviens encore de ce que j'ai pu ressentir à la lecture de ce second tome...
Seregil par LeoAugust
    Maintenant que j'ai avancé dans cette saga, je sais aussi que tout n'est pas encore expliqué ou dévoilé. Les deux premiers romans sont inscrits dans le présent. Les personnages évoluent et la trame principale aussi. Certes, on découvre quelques éléments sur le passé d'Alec, mais rien qui indique une quête vis à vis de celui-ci. Idem pour Seregil. On effleure seulement son passé, on découvre une partie de ce qui le fait souffrir, mais on ne se plonge pas officiellement dedans. Non. Tout ça, c'est ce qui se trouve dans les tomes suivants.
    Quoiqu'il en soit, ce second tome est très intéressant. Je parle beaucoup plus des personnages et de leur développement que de l'intrigue... Et je m'en excuse. C'est juste que je ne m'en souviens plus tellement. En revanche, je me rappelle très précisément des scènes qui participent à l'approfondissement des personnages. Je me souviens du chapitre qui se passe rue des Lanternes et qui est magnifique ! Il met en place la relation de Seregil et Alec ! C'est à la fois naïf, tendre et insoutenable ! Je pense même que c'est le plus beau chapitre de toute la saga. L'ambiance y est sensuelle et timide... 
    Quant aux rebondissements qui surviennent, aux prises de conscience qui accompagnent ces événements... Mon dieu... Le deuxième tome ne nous laisse pas souffler ! Certes, tout est très organisé, ça ne part pas dans tous les sens, mais l'histoire est riche en retournements de situation et les deux loulous sont mis à rude épreuve ! La fin laisse une douleur étrange s'installer dans le cœur du lecteur et les quelques chapitres finaux tentent de recoudre les plaies béantes laissées par ce second tome. Cependant, le traitement réaliste de l'auteur nous montre qu'il n'existe pas de bonheur absolue, juste un apaisement mérité et peut-être éphémère...

   Pour conclure, je vous conseille encore une fois cette saga. Pour la richesse des personnages, pour le plaisir de lire une romance qui sort du commun sans en faire des tonnes, pour une fantasy qui pourrait se transposer dans notre monde tant les héros et personnages sont crédibles, et pour entrer dans un univers qui vous fera vibrer. Lisez Nightunner et savourez !

   To be continued...


mercredi 2 juillet 2014

De tout, mais de rien (5)

Fitz et Fouinot, fanart de Hanyes
    Actuellement, je suis plongée dans le premier tome de L'Assassin Royal de Robin Hobb. Je l'ai commencé à la fin du mois de mai. Le petit bémol, c'est que je n'ai pas beaucoup de temps libre pour avancer dans ma lecture. Cela dit, j'accroche bien. J'ai eu du mal à rentrer dans le roman lors des premiers chapitres, mais plus je progresse, plus j'ai envie de connaître la suite. Je reste cependant en retrait par rapport aux personnages. Même si le héros me semble sympathique et m'a déjà touchée quelques fois, j'ai encore du mal à le cerner et à me sentir proche de lui. Pour l'heure, je ne ressens aucune empathie pour les personnages et leur destin m'indiffère... Je suppose que cela évoluera au fur et à mesure que j'avancerai dans ma lecture, mais pour l'instant... Voilà. 
    Sinon, j'apprécie l'écriture (la traduction) du roman. C'est fluide et les descriptions sont agréables. La seule chose qui me gène, c'est le côté un peu "froid" qui en ressort. Tout comme pour les personnages, j'ai des difficultés à me projeter dans ce monde. Je visualise une ville plutôt aride, dans les tons marrons/jaunes/gris, et cela donne un côté très stérile à mon imagination. J'ai hâte d'avancer dans l'histoire afin de me dégager de ces sentiments distants et "négatifs". Cela ne veut pas dire que je n'aime pas, juste que je reste sceptique. Me connaissant, je vais bien finir par craquer. 
Indication lecture : je suis page 167

The Royal Assassin, par MarcSimonetti

    Pour changer de sujet et entrer dans ma sphère privée : j'avance sur mon mémoire. Si tout se passe bien, d'ici ce soir, j'en aurai fini avec l'introduction. Elle ne sera pas très longue. D'après mes estimations, elle devrait faire entre 9 et 11 pages. Je ne sais pas si cela sera suffisant. Bien sûr, je sais que d'ici septembre, j'aurai l'occasion de revenir dessus, d'affiner certaines notions et revoir certains passages. Pour l'heure, je veille surtout à la cohérence de mes propos. Je fais aussi très attention à ma manière de rédiger. En fait, je me force à couper certaine phrase pour ne pas noyer mon argumentation dans un truc illisible. C'est un sacré exercice sportif, je vous le jure ! Mais bon, depuis plusieurs jours que je suis plongée là-dedans, je me sens globalement fière de ce que j'ai accompli. J'ai hâte d'avoir des avis dessus (celui de ma directrice et ceux de mon entourage). 
    Avec du recul, je me rends compte que mon mémoire m'a fait énormément lire ces-derniers mois, mais rien qui ne peut aller sur ce blog. Certes, je pourrais parler de mes lectures d'ouvrages, d'articles... etc. que je fais pour mes recherches, mais franchement, je ne suis pas sûre que cela soit pertinent pour le blog. Ici, je suis plutôt en mode détente. J'adore mon mémoire, je suis complètement passionnée par les livres que je lis sur l'androgyne, Musset, le masculin, le féminin... etc., mais je ne me vois pas en parler ici. C'est un véritable paradoxe : 2014 est l'année où je lis le plus de choses, mais c'est aussi l'année où il y aura le moins de lectures pour le blog. 
    Cela dit, cet été, je compte débuter ma préparation au mémoire de l'an prochain. Je vais rester sur l'androgyne et les gender studies. Mais la première étape de ce futur projet va être de trouver un corpus de textes. J'ai plusieurs pistes : Balzac, Gautier, et une auteur de la du XIXe siècle, Rachilde. Cette-dernière m'intrigue énormément ! Elle est l'auteur d'un roman qui se nomme Monsieur Vénus. J'en avais déjà entendu parler, mais la semaine dernière, j'ai lu une étude sur ce roman et ça a éveillé en moi un désir de lecture. Il est donc possible (mais pas certain), que je vienne parler ici de ma chasse aux romans du prochain mémoire !


    En dehors de tout cela, j'ai eu quelques coups de cœur musicaux. En mai dernier, je me suis procurée le dernier album d'Epica : The Quantum Enigma. Le style est plutôt dans le genre métal symphonique. Comme je ne ferai pas de chronique musicale sur le blog, je vous en parle rapidement ici ! 
    C'est le sixième album studio du groupe. Je les ai découvert en 2005 avec Consign to Oblivion. Et depuis cet album, le groupe ne m'avait plus jamais procurer des frissons aussi intenses. Avec The Quantum Enigma, je suis totalement sous le charme. Cet album est juste magnifique, il a dépassé mes attentes ! Tous les titres sont grandioses et fantastiques. J'ai une grosse préférence pour "Unchain Utopia" (ci-dessus) et "Canvas of Life", mais dans l'ensemble, c'est tout l'album qui me séduit. Franchement, ils ont fait quelque chose d'extraordinaire. J'ai hâte d'aller les voir en janvier à l'Olympia !! (oui, l'album m'a tellement plu que je me suis achetée une place de concert quelques jours après, héhé !).
    Un autre coup de coeur musical en juin avec le dernier album de Xandria, Sacrificium. C'est aussi du métal symphonique et tous les titres sont excellents. Dès que je l'écoute, je suis transportée dans un autre monde. J'aime beaucoup le final de l'album, "Sweet Atonement". C'est un titre extrêmement doux et calme, quelque peu triste et déprimant aussi. Mais dans l'ensemble, l'album est incroyable.

Xandria, "Nightfall", extrait de l'album Sacrificium

    Oui, je réécoute beaucoup de métal ces-derniers temps. C'est très agréable de replonger là-dedans, et d'y replonger sainement. Avant, j'écoutais du métal parce que j'étais "gothique" et mal dans ma peau. Aujourd'hui, je suis une personne banale et classique qui se retrouve. Bref, j'espère que vous apprécierez ces deux sons que je viens de poster ici.
    A bientôt les fantômes et les non-fantômes :)