lundi 25 mars 2013

Sur mes lectures (14)


15h06 ~ Home Sweet Home

    Je n'ai pas beaucoup publié ce mois-ci, c'est un peu triste venant de la part d'une fille qui pensait reposter plus souvent. L'envie y était, la patience un peu moins. Bref, je ne vais pas tergiverser quinze ans là-dessus et venir droit au but : j'ai commencé la saga La Cité des Ténèbres hier et... Si ce n'est pas encore un coup de cœur, je suis prête à parier que ça en deviendra un quand j'aurai avancé dans ma lecture ! Pour l'heure, je suis totalement hypnotisée par le roman et je n'ai pas envie de m'arrêter, il m'aide à sortir de mon stress grandissant de la fac et de tout un tas de bouses privées qui m'agacent plus qu'elles ne m'angoissent. En gros, La Cité des Ténèbres, c'est le bon plan pour sortir de ses problèmes en ce moment. Je valide.
    Pour commencer, je vais parler des qualités du premier tome, La Coupe Mortelle : je trouve que l'écriture du livre, ou la traduction - comme je le lis en français - est vraiment très bonne. Depuis quelques temps, je suis pas mal regardante sur la qualité d'écriture, et ici, je ne ressens rien de gênant, d'agaçant. On entre toujours dans le vif du sujet, l'action est présente, et malgré tout, on prend notre temps. Les personnages se mettent en place avec lenteur mais sans ennuyer qui que ce soit, en somme, j'apprécie vraiment la manière que l'auteur a de mettre en place son univers. Et puis, aucun personnage n'est mis de côté ! Que ce soit Clary, Jace, Simon, Alec, Isabelle ou tant d'autres, on les découvre au fur et à mesure et ils ont tous une identité particulière. Et ça fait plaisir, surtout quand on pense aux romans jeunes adultes qui ne se concentrent que sur le héros/l'héroïne et les amants/amantes qui peuvent graviter autour comme des moustiques se suicidant sur un lampadaire. Du coup, je trouve que le roman est bien construit et plutôt original. J'aime bien son concept quoi, et pour la première fois depuis longtemps j'aime tous les personnages sans exception (avec une légère préférence pour Alec, mais ça... quand on me connaît... c'est normal...). Clary est assez géniale aussi, elle a du caractère et possède en même temps un côté fragile qui la rend vulnérable et très dangereuse, je pense. Ce n'est pas une casse-coup ou une niaise, non, elle est simple mais réfléchie et plutôt attachante.
    Ce qui me séduit le plus dans cette histoire, et qui va pouvoir enc*ler profondément ceux qui parlent de cette saga comme d'un "nouveau Twilight" (de toute façon, à l'heure actuelle, si un roman est destiné aux ados puis adapté en film, on en parle comme d'un nouveau Twilight, ce qui, je trouve, est incroyablement débile) c'est que s'il y a une histoire d'amour à venir dans ce roman et bien, elle n'arrive pas comme un cheveu sur la soupe de façon maladroite ! Je suis à plus de la moitié du premier tome et il n'est pas encore réellement question de sentiments amoureux ! Ca flotte à la surface mais ça n'attire pas le regard et ça n'est pas très essentiel pour la suite des événements. Donc franchement, faut pas déconner là-dessus, si trio-amoureux ou histoire de sentiments il y a, et bien, ça avance lentement et de manière tout à fait crédible. Parce qu'entre une Clary qui n'identifie pas les sentiments qu'elle peut ressentir (que ce soit de l'amour, de la haine ou autre chose, elle reste une adolescente perdue dans la violence de cet âge), les attirances physiques d'autres personnages et le magnifique Jace qui est un gros handicapé sentimental (comme moi), et bien, le sujet du grand A est loin d'être central. Et j'applaudis le travail qui se fait là-dessus. Et j'ai hâte de voir comment Cassandra Clare va nous mener à tout ça (parce que j'ai été spoilée, et je sais pas mal de trucs sur la suite, donc bon...). 
    Maintenant, pour aller vers le pseudo négatif... Et bien, j'ai noté beaucoup de ressemblances assez flagrantes avec Harry Potter. Ce n'est pas très très grave, mais tout de même, les trois Instruments Mortels (comme les Reliques de la Mort), le dictateur qui veut faire un génocide d'une espèce qu'il considère comme inférieur... et bien, ça m'a vaguement rappelé quelque chose. Après, la manière d'aborder le sujet est totalement différente, on suit un chemin qui est à l'opposé d'Harry Potter et surtout, les héros sont déjà des adolescents quand l'histoire commence et même s'il y a un Institut pour les Chasseurs, c'est loin d'être une école comme Poudlard. Donc voilà, en somme, il y a des similitudes qui me gênent un peu, mais la mythologie d'Harry Potter est unique en son genre, cependant, les questions qu'elle soulève et leur traitement ne le sont pas et ce n'est pas étonnant de les retrouver dans d'autres sagas fantastiques pour jeunes adultes (ou même dans l'Histoire, un dictateur qui fait un génocide, y'en a un qui a été plutôt marquant au XXème siècle et qui, à mes yeux, a sans doute été l'inspiration principale pour Voldemort, le parallèle me semble parfaitement limpide).   

Indication sur ma lecture : je suis page 307

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire